Une facture plus élevée de 15 à 20% des règles plus strictes, ce sont les 2 principaux changements pour les contrôles techniques qui seront effectués à partir du 1er mai 2018.
Depuis le 1er mai 2018 le contrôle technique comporte 606 points de contrôle, qui se décomposent comme suit :
• 139 défaillances classées mineures,
• 340 défaillances classées majeures,
• 127 défaillances classées critiques.
Les défaillances majeures et critiques nécessitent obligatoirement une contre-visite.
Une défaillance critique, c’est par exemple des pneus lisses ou des plaquettes de frein trop usées, une fuite d’huile, ou encore une ampoule grillée.
Vous devez donc obligatoirement réparer votre véhicule et le représenter au contrôle technique au maximum 2 mois plus tard pour les défaillances majeures, et sous 24 h pour les défaillances critiques !
Les défaillances critiques entrainent l’immobilisation du véhicule, le soir même à minuit. Vous aurez donc juste le temps d’emmener votre voiture chez votre garagiste pour faire les réparations avant la contre visite.
Si vous ne respectez pas cette immobilisation, vous risquez une amende de 90 à 135 euros
Les points sont plus nombreux, conséquence : la durée et le prix du contrôle sont plus élevés. De 15 à 20 % en moyenne.
Sachez que la contre-visite, avant gratuite, est désormais payante. Les prix varient et peuvent atteindre 40 euros !
Bref, anticipez et si vous savez que certaines réparations sont nécessaires, effectuez-les avant votre contrôle technique !